Carnet De Voyages

croisement entre la cordiliera blanca et la cordiliera negra

la journée précedant le solstice d'été, c'est déjà jour de fête. Les differents groupes de danses défilent en dansant et jouant de la musique

peut paraître un peu chocante la première fois, car les deux partenaires se fouettent régulièrement ...

Notre apréhension la plus grande était l'altitude... Comment allions nous réagir en descendant de l'avion?? Un touriste sur deux a le mal de l'altitude... Qu'est-ce que ça signifie??? mal de crâne énorme et vomissements à n'en plus finir... Le meilleur remède? redescendre et remonter tout doucement :o). Sauf que nous passions directement de Lima (alt. 0 m) à Cuzco (alt. 3 400 m)...

Descente de l'avion : rien ne se passe... génial! malgré le fait qu'on ait pas dormi de la nuit, très froid et du mal à respirer tout va bien..

Ancienne cité Inca, la ville de Cuzco est magnifique : petites rues , bordées d'étalages remplis de produits traditionnels... Les voitures y sont interdites... On se croirait presque dans un village...

On pourrait la qualifier de "ville à plusieurs étages". Cuzco est, au départ, située dans une vallée puis s'est étendue au delà des montagnes. Quand on s'y promène, on monte et on descend. Attention, ne vous y perdez pas ! ces petites rues, bien mignones peuvent vous jouer bien des tours ...

N'ayant que les week-ends pour visiter, on avait vite fait le tour de Lima et ses environs... Problème : notre stage durait 8 semaines et on prenait l'avion à sa fin... Pas question de rester à l'auberge ! Il nous restait tant de choses à découvrir....

Alors, chacune de notre côté, ma pote et moi, sommes allées voir nos patrons respectifs... Les miens comprennaient très bien le fait que je ne pouvait par repartir sans avoir vu plus.. Elle, a du jouer avec ses beaux yeux clairs et sa petite tignasse blonde pour que son patron lui laisse une semaine de vacances...

Nous voila donc reparties sur les routes...

Petit aperçu de notre travail a Villa Maria del Triunfo : sensibilisation, ramassage ...

Un peu d'histoire ...
Le Pisco a une place spéciale parmi les symboles traditionels du Pérou. Il prend son nom du port de Pisco d'où sont parties les premières bouteilles de liqueur vers toutes les villes qui composaient le Vice-Royaume et celles d'Espagne. Ce port a aussi été baptisé sous le nom quechua Pisscu qui signifie oiseau, parce qu'une grqnde quantité d'oiseaux marins y habitent. Durant l'époque coloniale, les espagnols ont introduit les cépages de raisins en terre péruvienne, vers le XVIème siècle, et d'ici le Pisco commence à être élqboré à Ica. L'exportation du Pisco a eu son apogée aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Présentation...
Cette boisson est une eau de vie distillée à partir de la première fermentation du raisin, son goût est intense et agréable, il est transparent et son taux d'alcool est plutôt haut (40° plus ou moins). Les types de Pisco sont déterminés par le goût et non pas par le parfum. Les quatre variétés sont differenciées par les raisins utiliséees dans l'élaboration : Pisco Pure, Piscos Parfumés, Pisco Acholado.
Avec le temps, le Pisco a résolu tous les doutes sur son origine, vraiment péruvienne. Le Jour du Pisco est célébré la quatrième semaine du mois de juillet. La plus grande attraction est le couronnement d'une Reine qui avec les pieds presse et extrait le jus de raisin, façon traditionnelle qui permet d'obtenir le jus qui devient ensuite liqueur.

Recette du Pisco Sour...

Ingrèdients :
3 doses de Pisco
1 dose de jus de citron
1 dose de sirop de gomme ou sucre de canne dilué dans de l'eau
3 blancs d'oeufs
Pas mal de glace pilée
Un petit peu de canelle
(bien sûr après tout le monde dose selon ses goûts, c'est juste une petite base)

Préparation :
Battre en shaker ou mixer le pisco avec le sucre. Ajouter le jus de citron et la glace pilée, miwer et laisser 30 secondes. Incorporer les blancs d'oeufs et mixer pour obtenir de la mousse. Servir frais et ajouter un petit peu de canelle (pincée).